17 octobre, Twijfelfontein
Twijfelfontein, la fontaine capricieuse, entourée des célèbres gravures rupestres. Voilà le menu de la matinée.
Il faut environ 2h pour la visite. Hélas, du monde est attendu et la visite est expédiée en 30 minutes. Nous ne sommes pas vraiment satisfaits et la guide, qui fait ce qu'elle peut nous autorisera
finalement à visiter le reste du site... sans guide, donc à notre rythme et pratiquement sans contrainte.
Mais revenons au début de la journée. Nous découvrons le bureau d'accueil de Twijfelfontein réalisé exclusivement avec des matériaux de récupération : des pierres de l'endroit bien sûr mais surtout une toiture faite uniquement avec des barrils de pétrole découpés et posés savament sur le toit ! Même les panneaux directionnels dans le camp sont les couvercles de ces barrils ! Malins ces Namibiens et, en plus, c'est joli à voir.
Il est 9h précises lorsque nous arrivons au bureau d'accueil qui est bien ouvert mais il n'y a personne pour nous recevoir. Un autre couple est arrivé juste avant nous... Nous faisons du bruit, toussons, parlons haut, rien ne se passe, il ne semble y avoir personne. 20 minutes plus tard, deux hommes arrivent, suivis quelques secondes plus tard d'une autre équipe. Ils s'excusent pour le retard... Après toutes les formalités habituelles (d'où venez-vous, où allez-vous, numéro de plaque de la voiture, noms, prénoms, nationalité) qui se font toujours avant le payement du prix de l'entrée majoré d'un supplément parking (y'a pas de petit profit), nous pouvons enfin commencer la visite.
Marche rapide vers le début des gravures, montée de quelques marches métalliques, là un rocher gravé sur lequel sont représentés des lions, girafes,... Un guide pour entendre cela c'est pas très utile... descente vers un autre rocher. Idem. Bon, nous ne sommes pas gâtés. Au pas de course nous voyons encore quelques surfaces planes recouvertes de gravures anciennes... Tout de même la guide nous autorise de prendre des photos ! Manquait plus que cela. Un petit intermède grâce à un tout petit animal gris dont nous ignorons le nom (en fait nous ne l'avons pas retenu... ) et qui sera la vedette de quelques photos.
Et c'est déjà fini... Donc insatisfaction de notre part. Dire que l'on fait 10000km pour voir cela, nous sommes frustrés et Lascaux, malgré ses détracteurs, c'est nettement mieux ! Puis nous comprenons pourquoi la visite a été aussi vite expédiée... plusieurs groupes d'une dizaine de personne arrivent et les pourboires seront donc plus élevés que ceux qui seront accordés par deux touristes isolés ! Nous négocions une meilleure visite. La guide sourit et accepte de nous dire quelques mots en langage "clic", la langue maternelle des Damaras (enregistrement bien entendu) puis nous autorise à visiter librement le reste du site... Nous prendrons notre temps pour mieux voir les choses et réaliser quelques photos supplémentaires.
Nous découvrirons ainsi pourquoi cet endroit s'appelle "twijfelfontein" qui signifie "fontaine capricieuse". En effet, de l'eau il n'en coule qu'un mince filet,
et encore, lorsque la nature le veut bien ! Il s'agit bien d'une source capricieuse 
. Mais, grâce à une pompe manuelle, il est possible d'obtenir un peu d'eau... potable. Nous en profiterons pour remplir les
bouteilles d'eau que nous avions emportées avec nous et que nous avons partiellement bues.
Nous quittons cet endroit, malgré tout, déçus. Nous espérions mieux. Direction à présent vers le site des "organ pipes", des parallélépipèdes de balsalte ressemblant à des tuyaux d'orgue, d'où leur nom. Les roches découpées ainsi bizarrement se dressent sur quelques mètres de hauteur. Franchement le site ne présente pas un grand intérêt en soi mais la courte promenade dans la petite gorge, offre un moment de repos à l'esprit qui peut ici rêvasser tranquillement. Un peu plus loin, la montagne "brûlée" se présente sous forme de roches noires. Le contraste avec la végétation, rare et dorée, est vif. Photos originales presque en noir et blanc.
Il est déjà 13h, le temps de prendre l'apéro dans le superbe lodge de Twijfelfontein. Là nous ne serons pas déçus... Un buffet digne des grands hotels internationaux avec entrée, plat, dessert, le tout à volonté. Viandes, fruits, légumes, rien ne manque. Et le sourire du chef coq en prime ! Et le tout pour 12 euros seulement boissons comprises (2 bières et 2 sodas) !
Après avoir repris des forces, direction la forêt pétrifiée et les Welwitshia mirabilis, 40km plus loin. Le long de la piste, de nombreuses fermes proposent d'ailleurs de voir ces arbres pétrifiés; nous suivrons les indications d'un certain "Petit Futé" et nous rendrons au site géré par les Damaras et reconnu par la Namibie. Comme pour les gravures rupestres, c'est au pas de course que la visite est abattue (ce qui pour des arbres, excusez le jeu de mot, est normal) en moins de 15 minutes. Ces arbres à qui nous n'avions rien fait, sont morts il y a environ 250 millions d'années, ont d'abord été recouverts par la nature et sont réapparus pour nous présenter leurs troncs de bois pétrifiés et la texture de leur écorce. C'est dur comme de la pierre mais ce sont des arbres ! Visite trop vite expédiée, dommage.
Nous hésitons à visiter une ferme, à une dizaine de km de là mais le long de la route, nous découvrons un grand nombre de Welwitshia mirabilis;
cette plante endémique est aussi appelée "fossile" car elle est constituée de feuilles qui se déroulent sur le sol sans discontinuer pendant plusieurs centaines
d'années. Elles se tournent dans tous les sens, se recroquevillent, se rident, vrillent, verdissent et brunissent, sèchent et continuent malgré tout à vivre ! L'une des plus âgées aurait même
dépassé les 2000 ans ! Nous avions prévu de visiter un parc entourant un "champ" de ces curieuses plantes mais ici, sans bourse délier, nous avions des dizaines de spécimens disponibles. Photos !
Il est temps de regagner le camping car dans une heure le soleil déclinera déjà.
Bien nous en pris. En effet en arrivant au camping, le garde nous demande de nous rendre à la réception car il y a un un problème avec notre emplacement. Celui-ci avait en fait été réservé pour une nuit par un groupe de 12 personnes et le chef de camp l'avait oublié... Notre table, nos chaises et tout le matériel que nous avions laissé sur place a été déplacé vers l'endroit numéroté... 2 ! Quelques 200m plus loin. Ce n'est évidemment pas très grave mais la Direction du camp veut absolument s'excuser pour l'erreur commise par eux. Elle nous offre le champagne et les glaçons qui vont avec pour tenir la bouteille bien au frais ! Avec un petit mot personnalisé pour présenter leurs excuses. Quelle classe. Bravo ! Comme apéritif pour le soir, ce fut un régal et même Vanessa, qui ne boit généralement pas d'alcool, s'est dévouée pour boire quelques bulles
.
Souper au feu de bois qui nous était aussi offert (le bois, pas la nourriture...) qui se terminera sous les étoiles. Raymond cherche la croix du sud. Il fait calme, la température est douce et nous observons quelques constellations pour la plupart inconnues sous nos latitudes nordiques.
Mais revenons au début de la journée. Nous découvrons le bureau d'accueil de Twijfelfontein réalisé exclusivement avec des matériaux de récupération : des pierres de l'endroit bien sûr mais surtout une toiture faite uniquement avec des barrils de pétrole découpés et posés savament sur le toit ! Même les panneaux directionnels dans le camp sont les couvercles de ces barrils ! Malins ces Namibiens et, en plus, c'est joli à voir.
Il est 9h précises lorsque nous arrivons au bureau d'accueil qui est bien ouvert mais il n'y a personne pour nous recevoir. Un autre couple est arrivé juste avant nous... Nous faisons du bruit, toussons, parlons haut, rien ne se passe, il ne semble y avoir personne. 20 minutes plus tard, deux hommes arrivent, suivis quelques secondes plus tard d'une autre équipe. Ils s'excusent pour le retard... Après toutes les formalités habituelles (d'où venez-vous, où allez-vous, numéro de plaque de la voiture, noms, prénoms, nationalité) qui se font toujours avant le payement du prix de l'entrée majoré d'un supplément parking (y'a pas de petit profit), nous pouvons enfin commencer la visite.
Marche rapide vers le début des gravures, montée de quelques marches métalliques, là un rocher gravé sur lequel sont représentés des lions, girafes,... Un guide pour entendre cela c'est pas très utile... descente vers un autre rocher. Idem. Bon, nous ne sommes pas gâtés. Au pas de course nous voyons encore quelques surfaces planes recouvertes de gravures anciennes... Tout de même la guide nous autorise de prendre des photos ! Manquait plus que cela. Un petit intermède grâce à un tout petit animal gris dont nous ignorons le nom (en fait nous ne l'avons pas retenu... ) et qui sera la vedette de quelques photos.
Et c'est déjà fini... Donc insatisfaction de notre part. Dire que l'on fait 10000km pour voir cela, nous sommes frustrés et Lascaux, malgré ses détracteurs, c'est nettement mieux ! Puis nous comprenons pourquoi la visite a été aussi vite expédiée... plusieurs groupes d'une dizaine de personne arrivent et les pourboires seront donc plus élevés que ceux qui seront accordés par deux touristes isolés ! Nous négocions une meilleure visite. La guide sourit et accepte de nous dire quelques mots en langage "clic", la langue maternelle des Damaras (enregistrement bien entendu) puis nous autorise à visiter librement le reste du site... Nous prendrons notre temps pour mieux voir les choses et réaliser quelques photos supplémentaires.
Nous découvrirons ainsi pourquoi cet endroit s'appelle "twijfelfontein" qui signifie "fontaine capricieuse". En effet, de l'eau il n'en coule qu'un mince filet,
et encore, lorsque la nature le veut bien ! Il s'agit bien d'une source capricieuse . Mais, grâce à une pompe manuelle, il est possible d'obtenir un peu d'eau... potable. Nous en profiterons pour remplir les
bouteilles d'eau que nous avions emportées avec nous et que nous avons partiellement bues.Nous quittons cet endroit, malgré tout, déçus. Nous espérions mieux. Direction à présent vers le site des "organ pipes", des parallélépipèdes de balsalte ressemblant à des tuyaux d'orgue, d'où leur nom. Les roches découpées ainsi bizarrement se dressent sur quelques mètres de hauteur. Franchement le site ne présente pas un grand intérêt en soi mais la courte promenade dans la petite gorge, offre un moment de repos à l'esprit qui peut ici rêvasser tranquillement. Un peu plus loin, la montagne "brûlée" se présente sous forme de roches noires. Le contraste avec la végétation, rare et dorée, est vif. Photos originales presque en noir et blanc.
Il est déjà 13h, le temps de prendre l'apéro dans le superbe lodge de Twijfelfontein. Là nous ne serons pas déçus... Un buffet digne des grands hotels internationaux avec entrée, plat, dessert, le tout à volonté. Viandes, fruits, légumes, rien ne manque. Et le sourire du chef coq en prime ! Et le tout pour 12 euros seulement boissons comprises (2 bières et 2 sodas) !
Après avoir repris des forces, direction la forêt pétrifiée et les Welwitshia mirabilis, 40km plus loin. Le long de la piste, de nombreuses fermes proposent d'ailleurs de voir ces arbres pétrifiés; nous suivrons les indications d'un certain "Petit Futé" et nous rendrons au site géré par les Damaras et reconnu par la Namibie. Comme pour les gravures rupestres, c'est au pas de course que la visite est abattue (ce qui pour des arbres, excusez le jeu de mot, est normal) en moins de 15 minutes. Ces arbres à qui nous n'avions rien fait, sont morts il y a environ 250 millions d'années, ont d'abord été recouverts par la nature et sont réapparus pour nous présenter leurs troncs de bois pétrifiés et la texture de leur écorce. C'est dur comme de la pierre mais ce sont des arbres ! Visite trop vite expédiée, dommage.
Nous hésitons à visiter une ferme, à une dizaine de km de là mais le long de la route, nous découvrons un grand nombre de Welwitshia mirabilis;
cette plante endémique est aussi appelée "fossile" car elle est constituée de feuilles qui se déroulent sur le sol sans discontinuer pendant plusieurs centaines
d'années. Elles se tournent dans tous les sens, se recroquevillent, se rident, vrillent, verdissent et brunissent, sèchent et continuent malgré tout à vivre ! L'une des plus âgées aurait même
dépassé les 2000 ans ! Nous avions prévu de visiter un parc entourant un "champ" de ces curieuses plantes mais ici, sans bourse délier, nous avions des dizaines de spécimens disponibles. Photos ! Il est temps de regagner le camping car dans une heure le soleil déclinera déjà.
Bien nous en pris. En effet en arrivant au camping, le garde nous demande de nous rendre à la réception car il y a un un problème avec notre emplacement. Celui-ci avait en fait été réservé pour une nuit par un groupe de 12 personnes et le chef de camp l'avait oublié... Notre table, nos chaises et tout le matériel que nous avions laissé sur place a été déplacé vers l'endroit numéroté... 2 ! Quelques 200m plus loin. Ce n'est évidemment pas très grave mais la Direction du camp veut absolument s'excuser pour l'erreur commise par eux. Elle nous offre le champagne et les glaçons qui vont avec pour tenir la bouteille bien au frais ! Avec un petit mot personnalisé pour présenter leurs excuses. Quelle classe. Bravo ! Comme apéritif pour le soir, ce fut un régal et même Vanessa, qui ne boit généralement pas d'alcool, s'est dévouée pour boire quelques bulles
.Souper au feu de bois qui nous était aussi offert (le bois, pas la nourriture...) qui se terminera sous les étoiles. Raymond cherche la croix du sud. Il fait calme, la température est douce et nous observons quelques constellations pour la plupart inconnues sous nos latitudes nordiques.